COB'FM 92.7 | archives podcasts 2010-2024

Au cœur du tango

Pierre Le Mée dit de lui que sous des airs « J’m’enfoutistes » c’est d’abord quelqu’un de sensible et d’émotif… Voilà qui tombe plutôt bien, non ?

Il est venu nous parler de tango, DU « TANGO »… pas mal non plus !

Une danse, un art qu’il pratique depuis de nombreuses années et enseigne désormais à la MJC du plateau, à St-Brieuc, pour les débutants.

Pierre parle calmement. C’est un plaisir que de l’écouter nous expliquer les vertus du tango qui peut nous aider à faire société, à développer la niotion de plaisir partagé (hormones du bonheur !) ou à préserver son équilibre…  Et de nous gratifier, au passage, d’une citation très à propos quand il aborde l’aspect technique de la danse : « comme disait Picasso : ‘‘ travaillez comme si vous étiez professionnels et cassez les codes comme si vous étiez artistes ’’… Autrement dit : apprendre et s’affranchir ensuite !

Petit fils et fils de marins bretons, sa mère est née en Thaïlande. Pierre nous parle alors de ses origines métissées : un moment très fort de l’émission avec des silences qui en disent longs. Et pour vous accompagner dans cette écoute : Valérie Lagrange, Georges Moustaki (avec Zazie), Grace Jones, Maxime Le Forestier et Pierre lui-même interprétant « les passantes » de Brassens.

‘‘Mass’Art’’ à la tronçonneuse

« J’avais 18 ans et j’avais bossé tout l’été. Il ne restait qu’une semaine de vacances. Alors, je suis parti à Brocéliande, avec mon vélo, en camping sauvage. J’ai baroudé dans la forêt.

Et de se balader la nuit dans des lieux comme la Fontaine de Barenton… La forêt est un lieu vivant, magique, avec une résonnance aussi bien végétale qu’animale, avec des sons, voire même des choses qui vous suivent… Un endroit où la frontière entre le réel et l’imaginaire est vraiment fragile ».

Dans son Portrait sans cible, Nicolas Izquierdo nous parle de son rapport aux arbres et de son rapport au bois, une matière brute, vivante qu’il sculpte d’abord à la tronçonneuse, puis avec ses outils (meuleuse, fraise, gouge…) pour en faire des œuvres monumentales. Casque sur les oreilles, il travaille seul dans son atelier au cœur de la vallée du Léry, dans le Mené.  

Voilà, je ne vous dis ça, mais c’est déjà pas mal, non ? 

Avec pour vous accompagner dans cette balade sylvestre : Etienne Daho & Dany, Roger Hogdson, John Lennon, Chris Rea et Ennio Morricone, sans oublier Chaussette, le loup !

Pour voir les œuvres de Nicolas : http://sculptureniz.com/